Si tant est que cette orientation soit possible au vu des troubles de comportement du détenu. Le directeur de l'administration pénitentiaire l'a évoqué lors de son audition, la question s'était posée à plusieurs reprises pour M. Elong Abé, et il avait été acté que ses troubles de comportement ne permettaient pas une telle orientation. Dans ce cas, le relais est pris au niveau local, notamment par le biais des psychologues de la mission de lutte contre la radicalisation violente. C'est toujours préférable à l'arrivée en QER d'un détenu qui a la ferme intention de ne pas participer à l'évaluation.
Cela ne signifie donc pas que rien n'est fait et, en tout état de cause, ce n'est jamais un choix du détenu.