Tout d'abord, il est évident que, face au choc actuel, la solution ne réside ni dans l'importation de gaz de schiste ni dans la réouverture des centrales à charbon.
Premièrement, le plan d'urgence proposé par l'Agence internationale de l'énergie semble indiquer que des mesures d'économie d'énergie très simples nous offriraient des marges de sécurité importantes. Ces gestes très simples, que chacun peut faire, ont été évoqués à plusieurs reprises par le Gouvernement, sans pour autant faire l'objet, pour l'instant, d'une importante opération de communication.
Deuxièmement, même si cela peut paraître mineur, on estime à 2,5 millions le nombre de mètres cubes de méthane que Storengy relargue chaque année dans l'atmosphère à l'occasion d'opérations de mise en sécurité d'installations de gaz, et ce, de façon, semble-t-il, contraire à la réglementation. Le Gouvernement a-t-il mis en demeure cette entreprise de cesser ce type de pratiques ?
Troisièmement, vous avez évoqué la situation actuelle de notre parc nucléaire : 27 réacteurs sont à l'arrêt. Sait-on ce qu'il en sera dans les prochaines semaines et les prochains mois ?