Intervention de Loïc Kervran

Réunion du mercredi 26 janvier 2022 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran :

À titre personnel, ayant reçu des menaces à trois reprises, je remercie le personnel de la gendarmerie pour leur accueil lors de mon dépôt de plainte et pour la protection mise en place pour mes proches et moi-même. Mon groupe salue également l'annonce par le Président de la République de la création de 200 brigades en zone rurale. Cette annonce traduit une inversion de la tendance observée depuis les années 1990. Je réitère en outre l'attachement de mon groupe à la militarité de la gendarmerie.

S'agissant des enjeux de disponibilité, j'ai eu l'occasion d'interroger le directeur du Haut comité d'évaluation de la condition militaire sur l'arrêt du Conseil d'État sur une question relative à la gendarmerie départementale. Êtes-vous rassuré par cette décision ? En jugeant que la gendarmerie respectait la directive sur le temps de travail, le Conseil d'État a établi une forme de bouclier constitutionnel. Cela scelle-t-il la disparition de l'épée de Damoclès à laquelle vous étiez exposés dans ce domaine ?

En échangeant avec certains gendarmes et anciens gendarmes, j'ai pu noter que certains regrettent que la militarité de la formation ait quelque peu diminué au cours des dernières années. Vous avez indiqué que la formation allait être légèrement durcie et que les aspects militaires seraient réintroduits. Pourriez-vous préciser cet aspect ?

Enfin, ma dernière question est plus conjoncturelle. Disposez-vous d'une évaluation de l'impact du DGE sur la qualité de vie au travail, sur la fatigue des personnels et leur capacité à réaliser leurs tâches judiciaires pour ceux qui se trouvent à la PJ ?

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