Intervention de Patricia Mirallès

Réunion du mercredi 16 février 2022 à 14h45
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

Général, je vous remercie de votre propos liminaire, comme toujours d'une grande clarté. Il est essentiel que nous puissions échanger avec le chef d'état-major des armées dans le contexte de bouleversements stratégiques que connaissent notre pays et nos militaires, notamment au Sahel, où règne une instabilité croissante.

Votre vision opérationnelle de la situation au Mali nous est précieuse, surtout dans ce moment de bascule pour l'engagement des armées sur ce théâtre. Les récentes déclarations des ministres Le Drian et Parly devant cette commission suggèrent un désengagement progressif mais certain de nos forces déployées sur place. Bien entendu, la lutte contre le terrorisme au Sahel restera une priorité pour la France, donc pour nos militaires.

Je souhaite vous interroger sur ses modalités. Lors des premiers réajustements du format de l'opération Barkhane, le Président de la République a mis en avant la composante « forces spéciales » de nos armées comme élément central de la présence maintenue sur place, notamment dans le cadre de la formation des armées sahéliennes et de la lutte contre les groupes armés terroristes.

Pouvez-vous d'ores et déjà indiquer si la doctrine de lutte contre les factions terroristes sahéliennes, basée sur des actions spontanées et d'opportunité, sera confirmée, voire confortée dans les changements de notre engagement au Mali ? Nos militaires, notamment les forces spéciales, auront-ils toujours vocation à former des unités militaires sahéliennes, ou un désengagement de cette mission est-il également à prévoir ?

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