Cet arrêt a été rendu conformément à la règle de droit en vigueur. L'avocate générale chargée de requérir dans cette affaire Halimi, qui nous a tous bouleversés, a dit que nous ne pouvions juger là où le droit ne nous le permet pas. C'est clair. Soucieux de cette jurisprudence, de sa pédagogie, il était tout à fait normal que nous venions combler ce vide législatif.
Nous ne l'avons pas fait sous l'empire de l'émotion. Je l'ai dit tout à l'heure, j'ai beaucoup consulté, les psychiatres,…