Quant au terroriste qui, pour se donner du courage, consomme des produits stupéfiants, nous considérons évidemment qu'il ne peut en aucune façon échapper à sa responsabilité.
Je veux finir en répondant à un point évoqué dans la dernière intervention, celle de Mme Bagarry. Vous dites, madame la députée, que la prise d'empreintes des mineurs revient à les éloigner de la protection de l'enfance. Pardon de vous le dire aussi vertement, mais vous n'avez rien compris à ce texte, qui défend précisément l'idée strictement contraire !
Les gamins dont nous parlons errent d'identité en identité, de nationalité en nationalité, d'âge en âge. Parce qu'il est impossible de les repérer, il est impossible pour la protection judiciaire de la jeunesse de faire le travail qu'elle souhaite tant accomplir auprès d'eux. Vous les laissez dans la rue, vous les laissez repartir…