Ces dispositions sont, je le confirme, de nature réglementaire.
Par ailleurs, je ne suis pas favorable à cette recommandation du rapport Houillon-Raimbourg. Par principe, l'accusé qui comparaît devant la chambre de l'instruction doit être en possession de ses moyens. S'il est hospitalisé, nul n'est mieux placé que les médecins de l'hôpital pour apprécier son état.
Certes, des tensions se font parfois jour entre les magistrats et les personnels soignants, et certains juges préfèrent s'adresser à leurs experts plutôt qu'à l'hôpital. C'est à mes yeux incompréhensible.
Dans le cas d'un accusé qui n'est pas hospitalisé, écrire que le président commet un expert revient à systématiser leur présence, ce qui est d'autant moins souhaitable que nous en manquons. C'est donc un avis défavorable.