Comme vient de le dire notre collègue Frédéric Reiss, le groupe Les Républicains n'est pas du tout hostile au principe d'une année de césure ni sceptique quant à la pertinence d'inscrire ce principe et ses modalités dans la loi par cet article 5. Plusieurs orateurs l'ont dit, cette année offre de nombreuses possibilités, à condition d'être utilisée de façon efficace et pertinente, pour enrichir un parcours de formation, notamment universitaire.
Il est prévu à l'alinéa 3 de l'article 5 qu'une convention conclue entre l'étudiant et l'établissement définisse l'objet et les finalités de cette suspension de formation ainsi que les modalités de restitution. Nous souhaitons par l'amendement no 106 compléter cet alinéa, car quelquefois les choses vont mieux en les disant et en les écrivant dans la loi, en précisant que cette restitution peut être faite au cours de l'année, à la demande de l'établissement. Prévoir un point d'étape, inscrire cette possibilité dans le texte même de cet article 5 nous semble important : il doit y avoir un suivi, un encadrement.