En outre, vous m'avez opposé lors de l'examen en commission qu'on pouvait notamment généraliser les caméras-piétons pour lutter contre les rodéos urbains. Cependant cette mesure est insuffisante ; elle n'exclut pas d'aggraver les sanctions qu'encourent ceux qui pratiquent des rodéos urbains, en particulier lorsqu'ils mettent en danger la vie d'autrui, surtout d'enfants, en toute connaissance de cause – je rappelle que je propose de sanctionner plus durement les auteurs de rodéos aux abords d'écoles où dans des aires de jeux.
Les cas visés dans les quatre présents amendements peuvent constituer des circonstances aggravantes. Encore une fois, les riverains qui subissent de semblables nuisances toutes les nuits, parfois également de jour, sont exaspérés. Ils souhaitent qu'on mette fin au phénomène, ainsi qu'au sentiment d'impunité des auteurs.
Monsieur le ministre, je vous ai écouté annoncer que les neutralisations d'auteurs et d'engins de rodéo avaient été multipliées par dix en un an, mais il reste beaucoup d'efforts à accomplir. Les responsables doivent être vraiment sanctionnés. À cet égard, l'augmentation des peines encourues ne constituerait pas un mauvais signal à leur envoyer, loin de là.