Le Gouvernement est mobilisé depuis le début de la crise pour soutenir l'ensemble des opérateurs des transports, notamment les compagnies aériennes. D'abord avec des mesures de droit commun, telles que les prêts garantis par l'État (PGE) ou encore l'activité partielle de longue durée ; ensuite à l'aide de mesures spécifiques, avec le report de taxes et de redevances ; enfin avec des mesures ciblées sur plusieurs compagnies aériennes qui connaissent soit des situations particulières, soit des difficultés spécifiques.
S'agissant d'Air Austral, dont j'ai eu l'occasion de recevoir les dirigeants à plusieurs reprises, nous avons instauré un prêt garanti par l'État et prononcé le gel du passif public ; la compagnie a pu bénéficier d'un prêt d'urgence de 20 millions auprès du FDES – Fonds de développement économique et social.
S'agissant de la suite, vous savez que des discussions portent sur un accord commercial avec Corsair, sous l'égide de l'Autorité de la concurrence. Elles peuvent permettre non seulement de maintenir un bon niveau de desserte, mais aussi d'éviter une pression à la hausse sur les prix. Vous avez très bien décrit la situation et les objectifs sont partagés de ce point de vue. Monsieur le député, pour être très concret, nous continuons d'être aux côtés de la compagnie Air Austral, de préserver la desserte et la continuité territoriale et de nous assurer qu'une saine concurrence s'exerce sur cette zone, au bénéfice notamment des opérateurs du secteur.