Cet été, le Gouvernement a lancé dans le cadre du plan de relance le plan Avenir montagnes. À l'heure où l'on veut plus de proximité avec nos territoires et avec la ruralité, ce plan est une véritable opportunité. Encore faut-il qu'on laisse aux porteurs de projets le temps de monter les dossiers.
Dans ma circonscription, nous déplorons malheureusement depuis des années de plus en plus de friches sur le massif. Plusieurs centres médico-sociaux ont ainsi été fermés et rapatriés vers la ville pour des raisons d'organisation et de proximité des hôpitaux. Ces bâtiments délaissés, dont l'architecture est très belle, se trouvent dans des endroits magnifiques : ils méritent une reconversion vers le tourisme de nature, prévue dans ce plan.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous confirmer que les 18 millions d'euros prévus par l'État pour le massif vosgien ne seront pas perdus aux échéances butoirs annoncées – 6 millions avant la fin de l'année 2021 et 12 millions avant la fin de l'année 2022 ?
Repousser ces échéances et fluidifier les procédures, le temps d'obtenir les permis de construire, de faire reconnaître les unités touristiques nouvelles (UTN) et de finaliser le financement, relève du bon sens pour que ce plan Avenir montagnes ne se réduise pas à un effet d'annonce sans lendemain.