Permettez-moi, pour compléter mon intervention en discussion générale, de vous lire un extrait du roman d'Aragon que j'ai cité, Les cloches de Bâle, qui date de 1934. Il y évoque la grande grève des taxis de 1911 et 1912. Le conflit, à l'époque, est lié à une taxe sur l'essence que les chauffeurs achètent à leurs employeurs. « Pour ces vingt-cinq sous, le combat s'ouvrait. Le patronat se battait depuis longtemps déjà pour faire triompher la thèse suivant laquelle les chauffeurs n'étaient pas des salariés, histoire d'éviter les inconvénients des lois sociales. »