Il y a là une question sérieuse, que nous avons posée à plusieurs reprises ; compte tenu du sujet, vous auriez pu choisir de venir nous voir à un autre moment, avec un texte plus avancé, pour nous permettre de jouer notre rôle. Vous nous dites rester à notre disposition : c'est très gentil, et nous vous demanderons des comptes, mais ce n'est pas du tout la même démarche. Vous allez faire, puis vous reviendrez nous voir. Encore une fois, ce sera fort sympathique, mais cela ne règle pas la question de savoir qui décide et comment nous pourrions débattre effectivement des mesures que vous prévoyez. D'une certaine façon, vous nous demandez de vous signer un chèque en blanc ! Je ne le ferai pas, surtout sur un tel sujet ; mais au-delà de celui-ci, le Parlement devrait rompre avec cette logique d'affaiblissement dans laquelle il est pris depuis 2017, depuis les ordonnances de la loi « travail » du 8 août 2016. Nous ne devons pas accepter cela ! Même si vous approuvez les mesures prévues, vous devriez le refuser !