Nous, les Républicains, regardons cet amendement no 126 avec un oeil bienveillant et intéressé. Les parlementaires de l'opposition ne disposent pas de tant de leviers que cela : demander au Gouvernement la remise d'un rapport au Parlement permet de braquer les projecteurs sur un sujet de préoccupation, de passer des messages.
Qu'un focus particulier soit porté sur l'année de césure et sur son utilisation à des projets personnels, tournés vers des activités de bénévolat associatif, humanitaire, civique, cela nous semble tout à fait essentiel. C'est en particulier à cela que pourrait utilement servir l'année de césure que nous sommes en train d'inscrire dans la loi.
J'en profite pour dire que nous sommes extrêmement réservés, pour ne pas dire plus, sur l'idée que l'année de césure puisse éventuellement déboucher sur l'attribution de crédits ECTS supplémentaires, comme cela a été esquissé de manière un peu vague. Pour le coup, on basculerait dans une dimension parfaitement inopportune : les ECTS sont tout de même très encadrés sur le plan européen et une année de césure ne doit pas déclencher ce qui pourrait s'apparenter à une attribution supplémentaire de crédits ECTS.