Une fois n'est pas coutume, je suis en profond désaccord avec Jean-Luc Mélenchon.
Les parcours universitaires et d'enseignement supérieur ne sont pas linéaires : nous devons être capables d'en tenir compte. Ces derniers jours, nous avons beaucoup évoqué le taux d'échec en premier cycle, mais nous avons oublié de préciser qu'à bac plus six, nous avons aujourd'hui 80 % de diplômés, ce qui signifie que certains parcours sont plus longs que d'autres. Il faut aussi compter avec le droit à l'échec et celui de repartir. Je pense que l'année de césure peut aussi être utile – mais je n'y reviens pas.
Je suis un farouche défenseur des droits du Parlement et des rapports parlementaires, qui sont de très grande qualité. Vous avez bien compris, monsieur le rapporteur, que cet amendement était pour moi un moyen d'aborder la question de l'engagement citoyen des étudiants, de sa valorisation et de sa reconnaissance. Je le retire donc et je suggère à M. Studer, qui préside la commission des affaires culturelles et qui m'écoute attentivement, d'inscrire au nombre des travaux que nous menons ensemble en bonne intelligence, en 2018, la question de la valorisation du parcours citoyen dans l'enseignement supérieur – mais aussi de façon plus large, car ce parcours doit être continu, commençant dès le plus jeune âge et se poursuivant tout au long de la vie.