Je crois d'abord que, sur tous les bancs, nous respectons les directrices et directeurs d'école ainsi que les enseignantes et les enseignants. Il me semble important de dire qu'ils font un travail formidable, très difficile, et que nous les soutenons avec force et conviction. Chacun développe ensuite ses arguments. Mais je ne peux pas vous laisser dire, monsieur Larive, que nous souhaitons libéraliser l'école et que nous la considérons comme une sorte d'entreprise : eh bien non ! Ce que nous faisons depuis maintenant quatre ans et demi, c'est de renforcer l'égalité des chances. Dédoubler les classes en réseau d'éducation prioritaire et en réseau d'éducation prioritaire renforcé, c'est donner plus à ceux qui ont moins de capital social et culturel au départ. Vous en avez peut-être rêvé, mais c'est nous qui l'avons fait.