Il est important puisqu'il vise à indiquer expressément dans le code de l'éducation que « les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants ».
Chaque fois vous répondez que c'est vrai, mais que ce n'est pas la peine de l'écrire. Je me souviens aussi de la réponse de la précédente ministre : ils sont les premiers au sens chronologique du terme. Non, les premiers éducateurs, cela indique une primauté : ce sont les parents. Il peut certes arriver que des parents soient défaillants : à ce moment-là, l'État intervient, de manière subsidiaire. Mais ce n'est pas une co-éducation à égalité, dans une forme de confusion des responsabilités entre les parents et l'État. Si on ne l'inscrit pas dans le code de l'éducation, c'est le signe d'une méfiance vis-à-vis des parents, celle qui s'exprime par le régime liberticide d'autorisation que vous voulez créer à la place d'un régime de déclaration.