Je remercie le rapporteur général de débattre. La question de fond n'est pas ma conception de la liberté : il s'agit simplement d'être cohérents dans nos échanges.
Tout d'abord, nous sommes totalement d'accord pour dire que l'intérêt supérieur de l'enfant ne se confond pas avec celui des parents. La seule question qui se pose, c'est de savoir qui définit cet intérêt supérieur. Vous estimez que ce rôle revient uniquement à l'État. Nous affirmons qu'il revient certes à l'État, mais aussi à la société, aux associations, et en premier lieu aux parents ! Votre vision des choses est remarquable : vous imaginez que les parents, en définissant l'intérêt supérieur de l'enfant, penseront à leur propre intérêt. Mais les parents ne se préoccupent que d'une chose : de leurs enfants.