Bien au contraire, je suis principalement intervenu, en première lecture, au cours de l'examen de l'article 6, pour défendre la liberté d'association, parce que, si j'estime que ce texte est peut-être insuffisant en matière de sécurité, je suis certain qu'il est dangereux pour les libertés. C'est pourquoi je m'y oppose radicalement.
La grande différence entre nous – vous faisiez référence aux débats qui viennent de s'achever concernant la bioéthique –, c'est que vous promouvez non plus une société de libertés, mais une société de droits. La liberté des adultes autonomes n'est pas la seule qui mérite d'être défendue : celle des personnes vulnérables, des personnes handicapées, des personnes âgées, ou encore des enfants à naître, doit aussi être protégée. C'est l'équilibre que nous devons trouver. Mais vous défendez une logique de droits.