Ce sont donc les « droits à » qui comptent : droit à bénéficier de telle technique de procréation, droit à l'instruction pour l'enfant, et bien d'autres. Comme il est toujours plus difficile d'appliquer cette logique à mesure que vous prétendez la pousser à son terme, c'est inéluctable : vous devrez superposer les lois et multiplier les décrets et les contraintes, sans jamais atteindre votre objectif puisque, plus vous restreindrez la liberté et la responsabilité des personnes, moins vous obtiendrez de résultats.
Encore une fois, faites confiance ! Quand vous laissez les parents choisir librement leur mode d'enseignement, 97 % d'entre eux inscrivent leurs enfants à l'école. C'est bien qu'ils lui font confiance ! Certes, 3 % d'entre eux font un choix différent. Ceux-là, vous ne les supportez pas, parce que vous êtes animés par une logique du 100 %. C'est ce qui nous oppose : nous sommes partisans d'une société de libertés, où les individus font des choix en toute responsabilité, tandis que vous promouvez, pour de nombreux sujets de société, une logique de droits et de revendications des minorités, ce qui vous contraint, en retour, à une course à l'échalote en matière de réglementations et de contrôles. C'est ce que vous faites, en l'espèce, avec l'instruction en famille.