Il poursuit le même but que celui de Mme Lorho et que l'amendement n° 668 du Gouvernement, même si la rédaction diffère quelque peu. Si l'environnement de l'enfant joue un rôle crucial pour le faire grandir, ce cadre ne fait pas tout. Sa fratrie, lorsqu'elle existe, est un point d'ancrage : elle offre un sentiment d'appartenance et joue un rôle déterminant dans la construction et l'affirmation du caractère de l'enfant. C'est pourquoi je propose de préciser que le juge ou les services compétents doivent tout mettre en œuvre pour permettre de maintenir ensemble les enfants de la fratrie. L'une des préoccupations premières du juge doit être de ne pas séparer les enfants d'une même fratrie, tant il est avéré que les liens qui unissent les enfants d'une même famille sont essentiels à leur épanouissement et à leur construction. Le juge doit donc être encouragé, par une obligation de moyens renforcée, à tout mettre en œuvre pour que les enfants soient le moins traumatisés possible et qu'ils puissent rester dans le même environnement familial.