Je vous rejoins sur le fait qu'il faut écouter la parole de l'enfant. Cependant, votre amendement subordonne la remise de l'enfant à ses parents à son consentement exprès, lorsqu'il a été victime de violences. Or cette disposition me gêne : j'ai en effet en mémoire le documentaire intitulé « Bouche cousue », dans lequel les enfants expliquaient qu'il leur était parfois difficile d'exprimer le refus de retourner chez leurs parents. Il y a pour eux un conflit de loyauté et cela revient à leur faire porter une lourde responsabilité. C'est pourquoi je donnerai un avis défavorable à votre amendement n° 608 .
L'amendement n° 556 est, quant à lui, déjà satisfait. Avis également défavorable.