Lors de la mission d'information que nous avons menée il y a deux ans, nous nous étions rendu compte que les évaluations sur les informations préoccupantes étaient réellement différentes d'un territoire à l'autre. Nous avions également relevé des bonnes pratiques là où des associations mettaient en place des évaluations ethnocliniques pour prendre en compte la culture des parents afin de la faire éventuellement évoluer.
Monsieur le secrétaire d'État, je vous remercie d'avoir transcrit cette proposition en acte, puisque l'article 6 prévoit l'élaboration d'un référentiel unique d'évaluation des situations préoccupantes dans tout le territoire. Cela accroîtra l'égalité entre les familles et harmonisera les pratiques dans l'ensemble du pays. Toutefois, il faudra accompagner ce référentiel d'une formation auprès des travailleurs sociaux, sans oublier les enseignants qui sont les premiers à transmettre les informations préoccupantes.