Je le maintiens : les enfants doivent pouvoir bénéficier de l'accompagnement et de l'aide d'un avocat, notamment face à des situations terriblement complexes. J'interprète le présent amendement du Gouvernement comme un aveu : c'est reconnaître le fait qu'il est de l'intérêt de l'enfant d'être accompagné par un avocat chargé de porter sa parole, de l'accompagner dans les méandres de l'institution judiciaire et de défendre son intérêt supérieur.
Vous nous proposez, monsieur le secrétaire d'État, que l'avocat soit désigné par le juge. Je pense pour ma part que la présence de l'avocat devrait être automatique et je vous encourage à franchir ce second pas au cours de la navette parlementaire pour qu'enfin l'ensemble des enfants puissent être aidés et accompagnés.
J'ajouterai une remarque sur les irrecevabilités qui ont été opposées au titre de l'article 40, notamment au sous-amendement de notre collègue Perrine Goulet. Je ne comprends pas qu'un dispositif qui a été déclaré recevable en tant qu'amendement soit désormais réputé irrecevable au titre de l'article 40 en tant que sous-amendement.