Par manque de moyens, ces réunions, qui permettaient de sortir de la solitude, ont disparu.
On pourrait sortir les assistantes familiales de leur solitude par un autre biais : la reconnaissance de leur travail. Cette reconnaissance passe par le salaire, mais pas seulement. Quand le juge des enfants étudie un dossier, il écoute la référente de l'ASE qui, bien souvent, ne connaît pourtant pas l'enfant. Je connais des cas dans lesquels la référente n'avait pas vu l'enfant depuis un an et pourtant, c'est elle qui est amenée à témoigner…