Je serai très bref. Une remarque, tout d'abord : on ne peut qu'encourager et soutenir toute disposition visant à améliorer la situation des assistants familiaux, d'autant plus que pour beaucoup d'entre eux, nous le savons, l'engagement est à la limite du bénévolat.
À La Réunion, par exemple, où 2 768 enfants sont aujourd'hui accueillis par l'ASE, tout cela aura des conséquences financières : les études montrent qu'améliorer la rémunération des assistants familiaux – mesure au demeurant nécessaire – coûterait aux départements entre 0 et près de 2,5 millions d'euros, selon leur taille. Par conséquent, monsieur le secrétaire d'État, mes questions sont très simples. D'une part, sera-t-il tenu compte de la situation financière des départements ? Prévoyez-vous d'ajuster la dotation globale de fonctionnement (DGF) ou d'augmenter la taxation du tabac ? D'autre part, les départements bénéficieront-ils d'un soutien à la formation ? Vos réponses sont essentielles : l'efficacité des mesures que nous souhaitons pour les assistants familiaux en dépend.