J'aurais souhaité intervenir au sujet de l'amendement précédent, mais celui-ci se prête très bien aussi à mon propos. Je vous remercie, monsieur le secrétaire d'État, pour ces précisions. Nous nous accordons tous ici sur la nécessité d'améliorer le statut, l'accompagnement professionnel, la professionnalisation et la rémunération de ces métiers et des assistants familiaux en particulier.
Ma question porte sur leur protection sociale. Il y a quelques mois, une professionnelle est venue m'en parler. À la suite d'un problème de santé, elle a dû prendre un congé maladie puis subir une opération, ce qui a impliqué six mois d'interruption professionnelle. C'est long, lorsqu'on passe brutalement d'une rémunération mensuelle de l'ordre de 1 500 euros net à 440 euros, en raison d'une situation qu'on ne maîtrise pas. Nous devons donc traiter ce sujet également. Je ne sais pas si vous l'avez envisagé, monsieur le secrétaire d'État ; en tout cas, je ne vous ai pas entendu le citer. Il y a urgence. Il est en effet difficile d'imaginer que ces professionnels, dont nous avons tellement besoin pour accompagner les enfants et les adultes handicapés, peuvent se retrouver du jour au lendemain dans une telle précarité au motif d'une protection sociale insuffisante. J'ai d'abord cru moi-même qu'il y avait une erreur. J'ai donc effectué des recherches, pour vérifier, et j'ai constaté que l'assistante familiale dont je vous parlais se retrouvait bien avec 440 euros de revenus parce qu'elle était en arrêt maladie. C'est un problème grave qu'il faut traiter de façon très urgente.