Il vise en effet à supprimer l'article 11, qui ouvre la porte à une dérogation inacceptable au droit du travail et ne constitue pas une solution pérenne pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants confiés. Il nous faut faire preuve de vigilance s'agissant du placement d'enfants en bas âge auprès de travailleuses qui se trouvent être de plus en plus âgées – le métier, je le rappelle, est majoritairement féminin. Surtout, l'article ne résout pas la pénurie d'assistantes familiales : il ne répond pas à l'urgence qu'il y a à revaloriser les revenus de ces travailleuses précaires.