Ce serait le meilleur moyen d'évaluer cette solution que nous défendions sur tous les bancs.
J'ai également un regret concernant la parole de l'enfant prise en compte selon qu'il est « capable de discernement » – la formule revient systématiquement. Pour moi, cette distinction affaiblit la parole de l'enfant.
Enfin, il manque des instruments permettant de contrôler que ce que nous votons s'applique bien – je rejoins pleinement M. Ramadier sur ce point. Cela n'a pas été le cas depuis tant d'années que des lois sont adoptées, qu'il s'agisse de celle de 2007 ou de 2016. Nous avons besoin de plus de contrôle. Il est nécessaire que l'État reprenne sa place aux côtés des départements, et que la loi se traduise dans la réalité.
Parce qu'il y a des avancées dans ce texte, le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés le votera, tout en formulant l'exigence que des progrès soient accomplis au cours de la navette parlementaire s'agissant des points que je viens d'évoquer. Nous le devons à nos enfants pour préparer l'avenir ; nous le devons aux enfants qu'il est nécessaire de protéger.