Monsieur le Premier ministre, à en juger par l'allocution, hier soir, du Président de la République, la France s'achemine lentement mais sûrement vers une vaccination que vous ne qualifiez pas d'obligatoire, mais qui ne l'en sera pas moins – ne serait-ce que pour pouvoir partir en vacances, aller au restaurant ou au cinéma. Après avoir tout rouvert et rendu leur liberté aux Français, vous la leur reprenez abruptement.
Comme mes collègues du groupe Les Républicains, je suis favorable à la vaccination et à la protection de nos concitoyens ; seulement, vous contraignez où nous voulons convaincre, vous inquiétez où nous souhaitons rassurer. Afin de restaurer la confiance des Français dans l'exécutif, rassurez-nous, convainquez-nous par des éléments simples et clairs : qu'en est-il des effets indésirables des vaccins ? Qu'en est-il de la santé des vaccinés, de la protection de leurs données personnelles ? Faites œuvre de pédagogie ! Il revient à chacun de prendre position selon ses convictions et sa conscience : qu'attendez-vous donc, monsieur le Premier ministre, pour convaincre les Français d'aller se faire vacciner, au lieu de les y contraindre ?