Si on connaît ces données, on comprend cette dynamique, et surtout on l'anticipe. Sinon le débat budgétaire ne sert à rien. Il faut disposer de ces deux volets, c'est-à-dire de l'impact sur nos concitoyens et de la dynamique macroéconomique. En ce qui concerne l'impact sur nos concitoyens, nous avions fait un petit simulateur. Il est toujours en ligne et il pourrait vous inspirer. Il montrait le montant délirant de ces taxes énergétiques.
Sur la forme, nous proposerons tout d'abord de systématiser l'audition des ministres dans le cadre des décrets d'avance, qui permettent de déroger au principe de l'autorisation parlementaire de la dépense. Dans sa rédaction actuelle, la LOLF soumet les décrets d'avance à l'avis préalable des commissions des finances de l'Assemblée nationale et du Sénat mais reste silencieuse en ce qui concerne l'audition des ministres. Certes, nous avons pu demander à entendre le ministre, et celui-ci a accédé à notre demande…