Ils participent ainsi au débat que nous avons actuellement – ce qui est parfaitement normal –, mais ont exprimé quelque inquiétude et ont appelé à la concertation. Pour toutes ces raisons, le Gouvernement n'est pas favorable à une extension de la LFSS aussi importante et immédiate que vous le proposez, qui ne ferait pas l'objet d'une concertation avec les partenaires sociaux et qui interviendrait en dehors des travaux plus globaux relatifs à la gouvernance de l'assurance chômage, ainsi qu'en dehors de la réforme des retraites – lorsqu'elle sera remise sur l'établi.
Il est toutefois évidemment légitime de souhaiter renforcer l'information du Parlement, compte tenu des interactions de plus en plus fortes entre les décisions prises dans la loi de financement de la sécurité sociale et le pilonnage – pardon, le pilotage – de ces deux régimes. Nous sommes donc prêts à travailler sur les amendements qui pourraient renforcer l'information sur les trajectoires financières de ces derniers, notamment en annexe du PLFSS – nous aurons l'occasion d'y revenir lors de l'examen de l'article 2. À ce stade, l'avis du Gouvernement est donc défavorable.