Je ne peux pas laisser dire que ces amendements sont la preuve d'un antiparitarisme. C'est totalement faux et cela va à l'encontre de ce que j'ai expliqué.
Notre responsabilité, en tant que législateurs et représentants de la nation, est d'être pleinement et clairement informés lorsque l'État est acteur du financement, d'une manière ou d'une autre. C'est le cas avec la garantie qu'il apporte sur la dette de l'UNEDIC, quand on passe des cotisations salariales à la CSG ou encore quand l'État – et là, personne n'a crié à l'étatisation – a payé des milliards de chômage partiel pendant la crise et continue à le faire parce que c'est nécessaire. Cela ne change absolument rien à la gestion paritaire, ni de l'UNEDIC ni des retraites complémentaires. Il est de notre responsabilité de faire attention à la façon dont les impôts des Français sont utilisés.