– acheva son dernier discours à l'Assemblée nationale le 24 octobre 1950.
La suppression de l'ONDAM serait la première étape pour arrêter la destruction de notre système de protection sociale, orchestrée par les différents gouvernements qui se sont succédé depuis la création de cet indicateur en 1996. Cela fait quatre ans que j'essaie de vous prouver que nos EHPAD souffrent d'un manque criant de soignants, qui ne date pas de la crise pandémique. On en est arrivé à des cas de maltraitance institutionnelle parce qu'on ne mobilise pas les moyens nécessaires. Chaque année, au moment du vote de l'ONDAM, nous nous battons pour en fixer la progression à 2 %, 2,3 %, 2,5 %, 3 % ou 4 %. C'est à cause de l'ONDAM que les patients et les résidents des EHPAD ne sont pas soignés correctement, et que nos soignants souffrent. C'est pourquoi je vous propose de le supprimer.