Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du mercredi 21 juillet 2021 à 15h00
Gestion de la crise sanitaire — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Je l'ai dit hier avec d'autres : nous avons l'impression de vivre un jour sans fin. En effet, nous nous retrouvons mois après mois pour aborder des sujets qui, sans être totalement identiques, sont de la même veine. Hélas, nous dressons mois après mois les mêmes constats. La pandémie progresse, puis nous pensons sortir de la crise, puis nous y retombons, puis nous pensons en sortir, puis nous y retombons : nous voilà avec une quatrième vague que nul ne conteste et que nul ne veut voir progresser, chacun souhaitant que le nombre de morts n'augmente pas. C'est vous dire à quel point nous mesurons tous ici, dans tous les groupes – je le revendique pour Les Républicains –, nos responsabilités.

Pour autant, nous ne pouvons pas vous donner de blanc-seing. Il y a la forme, il y a le fond. Sur la forme, nous continuons de confondre vitesse et précipitation. Oui, il faut bien entendu agir vite, monsieur le rapporteur. Il ne s'agit pas de lambiner pour user d'un terme trivial ; néanmoins, il ne s'agit pas non plus de faire de l'abattage, en terminant à cinq heures dix du matin l'examen des amendements en commission, pour reprendre l'après-midi même en séance publique avec la consigne de débattre jusqu'à dix heures demain matin s'il le faut, parce que l'urgence serait telle qu'il serait inenvisageable de prévoir une demi-séance de plus. Quelle est donc cette urgence qui balaie le contrôle démocratique le plus élémentaire ?

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