Il le fait en conscience, compte tenu de l'urgence sanitaire et de la gravité de l'évolution du variant delta ces dernières semaines mais il ne peut pas le faire ad vitam aeternam, parce que ce n'est pas sain du point de vue de l'acceptabilité par nos concitoyens de mesures brutales et restrictives de leurs libertés. Ramener au 31 octobre 2021, comme nous le proposons, la fin de la période transitoire, ce n'est pas priver le Gouvernement des possibilités de lutter contre l'épidémie, c'est simplement l'obliger à anticiper, ce qu'il ne fait que très rarement depuis le début de la crise, l'évolution de ce virus et les mesures à prendre, et surtout de débattre devant la représentation nationale pour éviter que le débat ait lieu ailleurs.