Les principes n'ont de valeur qu'en temps de crise. Or, comme l'ont rappelé à juste titre bon nombre de collègues, il est de notre devoir d'organiser rapidement, je dis bien rapidement, un retour au droit commun qui n'est pas en contradiction avec l'efficacité de la lutte contre la pandémie de covid-19 qui traverse notre pays.
C'est le sens de ces amendements. S'il est nécessaire eu égard aux circonstances de repousser la date prévue par la loi du 31 mai 2021, nous ne devons pas renoncer à l'objectif de remettre en place très rapidement un cadre législatif pérenne, susceptible d'être activé en cas de survenance d'une crise semblable à celle que notre pays traverse. Il conviendrait, monsieur le secrétaire d'État, que vous entendiez les parlementaires qui vous disent aujourd'hui que prolonger ce régime d'urgence sanitaire jusqu'au 31 décembre 2021 n'est pas tenable.