La question n'est pas de savoir si le Gouvernement doit revenir devant le Parlement pour débattre ou le tenir informé, mais bien de savoir si les parlementaires acceptent de se dessaisir de leurs prérogatives constitutionnelles au profit de l'exécutif. Personnellement, je ne veux pas m'en dessaisir plus de trois mois, période qui nous semble raisonnable à tous. Revenir dans trois mois pour nous présenter sa stratégie, que l'on puisse en débattre et prendre des mesures, relève de la responsabilité du Gouvernement : c'est une question de démocratie, et non une question d'urgence sanitaire – cet aspect est tout à fait gérable.