Vous me demandez de répondre, je le fais, et sans arrêt, vous m'invectivez ! Si je me rassieds, vous vous plaindrez que le ministre ne parle pas !
Il y a urgence à appliquer le passe sanitaire. J'ai dit, de façon presque provocante, vous avez raison, monsieur Gosselin, que si j'avais pu faire le passe sanitaire sans passer par la loi, je l'aurais fait : parce qu'il y a urgence, parce que 21 000 cas sont recensés aujourd'hui, contre 18 000 hier, qu'il y en aura peut-être 25 000 demain, que les courbes hospitalières commencent à monter.
Plus nous tardons à appliquer ces mesures, plus nous passons de temps au Parlement – plus de 1 000 amendements sur ce texte…