Je voudrais revenir sur la situation en Bourgogne-Franche-Comté – je voulais intervenir lors de la défense du précédent amendement –, car elle est singulièrement grave. Avant-hier, tous les centres de vaccination du département du Doubs ont reçu un message de l'ARS de Bourgogne-Franche-Comté leur demandant, « suite à un incident majeur au niveau national concernant les dotations de vaccins » – il s'agit bien du nombre de doses disponibles –, de ne plus prendre de rendez-vous D1. « À cette heure, tous ceux qui restent disponibles doivent être fermés pour cette semaine et pour les suivantes. Toutes les possibilités de vaccination sans rendez-vous sont définitivement fermées. »
Tous les centres de vaccination ont reçu ce message, qui a été suivi d'une réunion avec l'ARS les informant qu'ils ne pourraient sans doute plus primo-vacciner jusqu'à la fin du mois d'août. Évidemment, il y a eu un tollé général car c'est en complète contradiction avec l'incitation à la vaccination qui doit permettre de recouvrer de la liberté. Mais le plus fort, c'est qu'aujourd'hui, le préfet du Doubs informe les mêmes centres de vaccination qu'il n'y a aucun problème et que tous les rendez-vous pourront être honorés. Qu'est-ce que c'est que ce bazar ?