Je vous remercie, monsieur le ministre, pour cette réponse assez exhaustive. Elle appelle pourtant des questions, déjà évoquées en commission.
Dans les faits, des Français vivant à l'étranger se sont pliés au jeu de la vaccination, pas forcément en ambassade, parfois aussi auprès d'autorités locales. Ils ont ainsi bénéficié de vaccins reconnus par l'OMS, mais non par l'Agence européenne des médicaments, car ils ont une efficacité moindre que ceux que cette instance reconnaît. Or aujourd'hui, ils ne peuvent pas rentrer en France. Vous suggérez qu'ils pourraient recevoir une troisième dose, avec un vaccin à ARN messager. Pourquoi pas ? Simplement, concrètement, comment assurer cette vaccination ? Pourront-ils prendre rendez-vous dans des centres de vaccination ? L'injection sera-t-elle prise en charge par l'assurance maladie comme pour les autres Français ?