Monsieur le ministre, vous mentionniez précédemment un niveau d'anticorps « suffisant », mais vous savez comme moi qu'à la suite d'une contamination par la rubéole, par exemple, ou la toxoplasmose, on peut présenter un taux d'anticorps protecteur, limite, ou non-protecteur. Les laboratoires procèdent à des milliers d'examens par jour dans notre pays. Cela se fait pour chaque pathologie, y compris pour le sida. Or ce taux varie considérablement d'un patient à l'autre. Ainsi, parmi les patients atteints par le covid-19 et admis en réanimation, certains présentent 1 000 unités, d'autres 40. Si cela vous intéresse, je peux vous communiquer les informations collectées sur 2 000 patients randomisés que nous suivons chez moi. Vous verrez les histogrammes de répartition.
Le taux protecteur, qui assure une immunité contre une surinfection, peut être déterminé de façon commune par les laboratoires. Ce niveau est reconnu par ceux qui sont confrontés chaque jour à ce genre de problème.