Monsieur Roussel, vous savez très bien que l'ISF n'existe plus dans les autres pays et que la France est le seul qui le maintienne. Vous savez aussi qu'il y a bien longtemps que les personnes les plus riches se sont débrouillées pour en être exonérées.
Vous faites peut-être le tour de France, mais je discute aussi avec les citoyens dans les circonscriptions et, si nous débloquons l'ISF et libérons le capital, c'est pour les contribuables qui ont envie d'investir dans les PME et TPE afin de favoriser des créations d'emplois. Vous appelez cela un pari. Soit, mais nous sommes sûrs de réussir.
Du reste, le travail ne s'arrête pas au vote du budget : nous allons continuer et, pour faire écho à ce que disent depuis le début Amélie de Montchalin et tous les membres de la majorité, le 22 janvier sera la première étape d'un grand travail destiné à poursuivre les réformes et à vérifier que ce capital aille effectivement au bon endroit.