Cet amendement vise à améliorer la redistribution des richesses. Depuis 2002, en effet, l'impôt de solidarité sur la fortune a vu son assiette se réduire. La multiplication des niches et exemptions fait qu'aujourd'hui 343 000 ménages seulement le paient, sachant qu'il est dû à partir d'un patrimoine de 1,3 million d'euros et que s'applique en outre un abattement de 30 % sur la résidence principale. Sa suppression est donc encore un cadeau fait aux plus riches.
Cet amendement tend donc à lisser l'effort et à réinstaurer une réelle progressivité de cet impôt, avec un nouveau barème plus juste, car plus progressif, défendu par la Fondation Copernic et par l'économiste Thomas Piketty.