Votre seconde faute est d'être borgne ; or le seul œil qui vous reste voit mal – plus précisément, il ne voit qu'avec les lunettes des mesures sanitaires. Le moins qu'on puisse dire est qu'en la matière, vous n'y voyez pas très clair ! C'était déjà le cas avec les masques ; ça l'est aujourd'hui avec le passe et la stratégie vaccinale. Vous oubliez de regarder avec un autre œil, qui est pourtant nécessaire quand on est ministre de la République : le respect de nos principes fondamentaux. Vous touchez à un élément substantiel des relations de travail de nos concitoyens, et cela fera jurisprudence. Ne prétendez pas le contraire : vous affirmiez il y a quelques semaines qu'il n'y aurait pas de passe sanitaire, or nous sommes en train de le voter.
Ces deux fautes – la rupture de confiance et l'affaiblissement de nos principes fondamentaux – sont graves.