Monsieur le ministre, compte tenu du soin que nous devons apporter à une vaccination que vous voulez générale, j'aimerais comprendre la logique médicale qui y préside, même si je ne suis pas médecin. Les personnes ayant développé des anticorps au covid-19 ne reçoivent qu'une dose de vaccin. Qu'en est-il de celles qui n'ont pas présenté de symptômes et ignorent donc se trouver dans ce cas ? Qu'en est-il des cas anciens, c'est-à-dire remontant à un an ou plus, chez qui des anticorps subsistent ? Pourquoi ne pas faire précéder la vaccination d'un test sérologique, qui ne permet certes pas – vous l'avez déclaré hier – de savoir si la quantité d'anticorps est suffisante pour immuniser le patient, mais révèlerait leur présence, donc la possibilité de n'administrer qu'une dose ? Pouvez-vous être plus précis concernant la manière dont vous traitez ce sujet ?
Par ailleurs, j'ai consulté les données de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) : il y a des maladies auto-immunes que le vaccin réactive. J'aimerais que vous vous prononciez également sur ce point.