Monsieur le ministre, avec cette disposition, nous touchons à l'abominable puisqu'elle conduit à priver certains de nos concitoyens de leur travail, de leurs moyens de subsistance. Comment avez-vous pu imaginer une chose pareille ? Elle est contraire au code du travail, comme la Défenseure des droits l'a rappelé ; elle est contraire à la résolution du Conseil de l'Europe que la France a acceptée ; elle est contraire à la plus élémentaire forme de dignité.
Des personnes m'ont téléphoné dans ma permanence en pleurs pour me dire qu'elles devaient choisir entre nourrir leurs enfants et obéir à l'État.