J'ai saisi de cette situation le directeur départemental de l'agence régionale de santé (ARS), considérant qu'elle n'était conforme ni à la loi existante ni à la loi prévue, ni à toutes les règles éthiques, morales ou juridiques. Je n'ai pas encore obtenu de réponse. Je lui ai demandé de vérifier les faits et de s'inquiéter de la manière dont ils seraient corrigés. Je vous raconte cela non pas pour amuser la galerie, mais pour vous dire qu'en inoculant dans le code du travail un autre virus, celui de la liberté de licencier pour un motif sanitaire, vous autorisez toutes ces dérives ; dérives qui peuvent justifier des licenciements déguisés, grâce à ce motif sanitaire.
Cette modification du droit du travail se retournera contre les salariés et fragilisera également la capacité de recrutement d'établissements dont nous connaissons les difficultés à trouver des aides-soignants, des soignants ou des personnels techniques. C'est pourquoi nous aurions souhaité que Mme la ministre du travail soit présente pour débattre avec nous de cette modification substantielle du code du travail ; il aurait également été préférable de consulter les partenaires sociaux…