…en remplaçant la sanction actuellement prévue, qui irait jusqu'à un an d'emprisonnement et 9 000 euros d'amende en cas de récidive, par une amende de première classe. Imaginez le ridicule d'une situation où un restaurateur qui omettrait de contrôler toutes les personnes assises à sa terrasse serait placé en garde à vue, jugé, puis détenu ! Nous ne saurions l'accepter.
Je vous fais part de la réaction du président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) d'Île-de-France : « Nous ne sommes ni policiers, ni gendarmes, ni douaniers, ni agents de sécurité. Comment va-t-on faire pour contrôler nos clients ? […] C'est n'importe quoi, on marche sur la tête ». Nous ne pouvons effectivement pas cautionner des amendes aussi fortes. Nous demandons donc, au moins, que la peine prévue soit remplacée par une amende de première classe.