Nous demandons la suppression des alinéas 35 et 36, car nous sommes opposés à la prorogation jusqu'au 30 septembre de l'état d'urgence sanitaire à La Réunion et en Martinique. En effet, nous considérons celle-ci comme l'antichambre de la remise en cause de nos libertés et de nos droits, qu'il s'agisse du droit à l'emploi – ce qui me paraît des plus graves dans des territoires où le chômage de masse fait des ravages –, du droit aux loisirs ou du droit au bien-être. Nous considérons que l'état d'urgence prépare la mise en place du passe sanitaire, qui est vraiment rejeté par la population locale. J'y insiste, nous refusons que nos libertés soient remises en cause.